Je passe mes nuits à calmer le jeu. à faire taire les mots qui ne trouveront jamais le sommeil. Je passe mes nuits à jouer les guérisseuses, à respirer en rythme comme un gourou des villes, à épuiser le cœur docile. Je regarde le temps qui se faufile sous les plies, du ciel orangé, des lampadaires qui s’instillent. Moi, mes nuits je les joue à chat perché. Je m'agrippe en hauteur, pour ne pas me faire bouffer. Les nuits d'été sont celles que je préfère, dans leur souffle trop rapide tout devient moins vide. D'une insomnie qui vient guider mes nuits, parce que c'est ici que tout prend vie. Elles ne garderont que le lointain souvenir, d'une aurore qui s'éveille, d'une colère qui s'évanouit. Les nuits d'été sont celles que je préfère, dans leur souffle trop rapide, tout devient moins vide.
Le rythme des lampadaires
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